Farniente a Malacca
On retrouve a Malacca une des principales tares de la marche dans les villes malaises, a savoir le fait que "les trottoirs ne courent pas les rues" comme dit Isabelle. Donc on fait gaffe tout le temps. Comme notre voyage tire sur sa fin, nous paressons un peu, histoire de prolonger par l'ennui. Nos pas nous guident, ou nous perdent, dans des recoins de la ville moins touristiques en sortant du centre historique dit : "rue des Bouchers".
On longe la riviere Malacca qui n'est qu'un egout a ciel ouvert sillonne par les bateaux mouches et dont les bords sont garnis de lezards monitors qui se chauffent les ecailles au soleil. Une fois sortis de la "rue des bouchers", la ville nous offre un visage tout different: malls commerciaux super modernes ou les jeunes font voler en eclat l'idee que les malais sont prudes: mini jupes tres mini, se tenant par la main et riant auz eclats dans les karaokes.
Un peu plus loin, des gens nettoient un cimetiere musulman. Pendant qu'ils font la photo souvenir, je fais moi-meme une photo. Me voyant en sueur, ils m'invitent a boire un coup non alcoholise avec eux. Chose que j'accepte volontiers. On cause de tout de rien, d'ou on vient et ou on va tous finir. Ils sont tous familles des defunts et font une petite fete a l'occasion du grand nettoyage annuel. Assis sur les tombent, ils boivent, mangent, plaisantent.
Apres le jus de raisin frais, je dis au-revoir a Moktar qui me souhaite le meilleur. Un peu plus loin, le cimetiere chinois, lep lus grand hors de Chine parait-il. Effectivement, aussi grand que le centre ville. Apres trois heures de marche, le refuge de la chambre a air con est vitale. On attend notre cours de ceremonie du the a la chinoise avec impatience. On a trouve une piscine olympique pour les enfants qui y pataugent allegrement.